Vie rurale d’antan
Présentation de la vie rurale d’antan de nos ancêtres: coutumes, objets, outils, vie à l’école … etc.
Nos ancêtres ne connaissaient pas :
La gazinière, la télévision, l’ordinateur, la chaîne stéréo, le téléphone, le lave-vaisselle, le lave-linge, le sèche- linge, la cafetière électrique, le four à micro-ondes, le magnétoscope, le lecteur de DVD, le réfrigérateur, le congélateur, la tablette, l’Iphone ou l’Ipad….etc
Voici une idée de leurs conditions de vie:
Vie quotidienne:
A la maison, on se chauffait avec une cheminée, avec un fourneau ou une cuisinière à bois ou à charbon, sur lequel on préparait les repas.
Ci-dessous quelques photos:
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On couchait à plusieurs dans la même chambre.
On se lavait dans une cuvette ou dans une grande bassine en fer car il n’y avait pas de robinet dans les maisons, il fallait aller chercher de l’eau à la citerne ou à la fontaine avec un seau ou un broc en métal.
La couade est une sorte de louche au manche percé sur toute sa longueur.
Avant la venue de l’eau courante dans de nombreuses régions, on utilisait la couade à la manière d’un robinet: on en emplissait le bol dans le seau que l’on avait tiré du puits, ou rempli à la fontaine, et l’on posait la couade à l’horizontal sur le rebord d’un seau, la tubulure terminée par un orifice de petit diamètre ne laisse s’écouler qu’un filet d’eau, pour se laver les mains. Il existe des modèles en bois, fer blanc, laiton, émaillé, et, plus rare en cuivre.
Les tables de toilette:
Il n’y avait pas de WC, on utilisait un seau en métal et du papier journal que l’on jetait dans des latrines ou cabinets extérieurs (petites cabanes en bois dans laquelle il y avait un siège en bois au-dessus d’une fosse creusée dans le sol).
La lessive était un travail bien pénible, il fallait faire tremper le linge, le frotter ensuite au savon sur une grande planche qui était posée dans une bassine, ou directement au bord de la rivière ou du lavoir.
Pour le repassage, un fer en fonte était tout le temps posé sur le fourneau. Il était donc toujours chaud.
Pour le café, on utilisaient un moulin à café pour moudre les grains de café. Pour l’utiliser, il fallait être assis, on le coinçait entre les genoux et on tournait la manivelle pour actionner le broyeur.
Pour chauffer les lits, on utilisait soit un moine ou chauffe-lit soit une bassinoire.
Le moine, glissé sous les draps, son récipient rempli de braises, chauffait agréablement le lit.
Les différents modes d’éclairages:
la lampe à huile : le caleil (lé calel) : cet appareil était en fer ou en laiton. Une bande de métal (parfois ouvragée) supportait deux récipients superposés. Le godet supérieur pentagonal et amovible portait cinq becs à mèche imbibée d’huile. Le godet inférieur récupérait l’excédent de la combustion. On allumait les mèches avec la branchette d’un tison et on suspendait la lampe par sa tige en harpon.
La lampe à pétrole : elle remplaça les luminaires archaïques (1870). C’était un appareil portatif destiné à produire de la lumière à partir d’un combustible liquide. Élégante sur son pied de laiton, ouvragé, de marbre ou de porcelaine décorée, cette lampe avait sa place dans chaque foyer. Son réservoir en verre teinté ou en laiton contenait du pétrole lampant qui imbibait une mèche plate en coton. On réglait sa puissance grâce à une molette afin d’éviter que « ça fume ». Un manchon de verre protégeait la source lumineuse.
La bougie est apparue au Moyen Age, vers l’an 1000 : il s’agissait alors de suif durci autour d’une mèche.
L’École d’antan
Il y avait une école de filles et une école de garçons.
Dans chaque cours, il y avait une trentaine d’élèves qui portaient tous une blouse.
On avait classe le lundi, le mardi, le mercredi, le vendredi et le samedi.
Il n’y avait pas de chauffage central ni de radiateur électrique mais un poêle à bois ou à charbon qu’en hiver il fallait allumer chaque matin.
Quand on habitait loin de l’école, on portait sa nourriture et à midi, on mangeait dans la classe.
Les grandes vacances commençaient le 14 juillet et se terminaient fin septembre.
La discipline était rigoureuse et une bonne tenue était exigée.
Avant d’entrer en classe, on vérifiait la propreté des mains, des oreilles, des cheveux et l’accoutrement vestimentaire de chaque écolier.
Les élèves devaient se mettre en rang en silence, ils rentraient et ne devaient s’asseoir qu’au signal. La politesse était de rigueur. ( dire bonjour, au-revoir, merci, pardon, .. etc.)
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Dans le cartable, on trouvait un plumier en bois (dans lequel on mettait un crayon à papier, une gomme, un crayon d’ardoise, un porte-plume) et le cahier de devoirs du soir.
Chaque matin commençait par une leçon de morale. Une phrase de morale était ensuite copiée au tableau puis écrite sur son cahier. Il y avait ensuite la leçon d’écriture à laquelle on portait une grande attention. On n’avait pas de feuilles photocopiée et tous les exercices étaient réalisés sur le cahier du jour.
On écrivait sur des cahiers avec un porte-plume que l’on trempait dans de l’encre violette et on faisait sécher l’écriture avec un buvard rose. On écrivait aussi sur des ardoises avec une craie ou un porte-mine.
Voir les photos ci-dessous :
On apprenait l’histoire de France, la géographie, le calcul et la géométrie, l’orthographe, la grammaire et la conjugaison, les sciences naturelles On chantait, on disait des poésies (récitations) et on faisait de la gymnastique.
Dans les livres, il n’y avait pas de photos mais plutôt des gravures.
On récompensait les bonnes notes par un bon point. Quand on en avait dix, on gagnait une image, mais quand on travaillait mal, on allait au coin ou on se faisait taper sur les doigts avec une règle et lorsque l’instituteur nous punissait, nos parents se fâchaient et doublaient la punition.
Pendant la récréation, on jouait à la marelle, aux billes, à la corde à sauter, au loup et aux osselets.
Voici un exemple des tableaux thématiques affichés sur les murs de la classe
Et un exemple du diplôme du certificat d’études primaires:
BALLARD Marcel
26 Avr 2017Je te remercie pour ces très belles photos.
certaines me permettent de compléter mes comptes rendus de promenades ou randonnées
et ainsi de faire découvrir notre région à mes amis quand le temps ne se prête pas aux excursions.