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L’église St Martin

Découverte du village de Gignac dans le Lot

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La commune de Gignac est située sur le Causse de Martel, à l’extrémité Nord-Ouest du département du Lot, au bord de l’A 20, et à proximité immédiate des départements de la Corrèze et de la Dordogne.
Ce village appartient à la région Midi-Pyrénées, à l’arrondissement de Gourdon, au canton de Souillac et à la communauté de communes de Cauvaldor. Son code postal est le 46600. Les habitants de Gignac se nomment les Gignacois et les Gignacoises.
Son point culminant est situé au Pech des Eoules (356 m) sur lequel se dresse un ancien moulin à vent qui vient d’être magnifiquement restauré.

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Le moulin à vent

Situé sur le Pech des Eoules (356 m), ce moulin a été édifié entre 1840 et 1845. Il a fonctionné jusqu’aux années 1885. Il était utilisé le plus souvent pour moudre des céréales. Aujourd’hui il a perdu ses ailes et son toit. Il est devenu propriété de la commune depuis 2008.

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Le moulin avant restauration:

Fonctionnement d’un moulin à vent

Le moulin tour a généralement un corps fixe en pierre, surmonté d’un toit conique pouvant pivoter, sur 360°. Il fonctionne, grâce au vent, à l’aide d’ailes.

Ces ailes sont à l’origine du mouvement des meules. D’elles va dépendre la bonne marche du moulin. En principe, elles sont au nombre de quatre.

Pour mettre les ailes face au vent, l’arrière du moulin est équipé d’une guivre (queue) descendant jusqu’au sol à la disposition du meunier et qui permet de faire pivoter le toit.

Le mécanisme moteur se compose principalement des ailes fixées sur un gros arbre en bois, d’une grande roue en bois dentée( rouet) montée sur ce dernier, entraînant un petit pignon solidaire d’un axe vertical qui actionne la meule du dessus tournante sur la meule du dessous dormante.

On verse le grain par l’œillard au milieu de la meule courante et il est écrasé entre les 2 meules pour donner la mouture (farine et son).

 

 

schéma de moulinProjet de restauration à l’identique de celui de Gignac

Descriptif

Aux confins du Quercy, du Limousin et du Périgord Noir, le village lotois de Gignac dispose d’un ancien moulin à vent localisé sur le Causse de Martel. Eloigné de toute habitation, il est juché au sommet d’une colline ( Pech des Eoules ) qui offre un magnifique point de vue sur la Corrèze, la Dordogne et les Monts du Cantal.

Bâti au cours de la première moitié du XIX° siècle avec les matériaux caractéristiques du pays tels que la pierre calcaire pour sa bâtisse et son escalier intérieur, le bois de chêne pour les mécanismes et la charpente et l’ardoise traditionnelle pour sa couverture.

Ce moulin a fonctionné pendant plusieurs décennies et a conservé son toit et ses ailes jusqu’en 1930. Après 1945, en raison de son abandon, il s’est hélas dégradé très rapidement.

Nature des travaux

Aujourd’hui, ce moulin à vent fait l’objet d’un programme complet de restauration à l’identique. Les travaux projetés concernent donc la rénovation de ses maçonneries, la reconstruction traditionnelle de sa charpente, la restitution de sa couverture en ardoises et de son mécanisme de fonctionnement avec des ailes.

Il sera ensuite aménagé intérieurement.

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Premières séries de travaux

Deuxièmes séries de travaux (n)

Deuxièmes séries de travaux

Vidéo de mise au vent du moulin à vent de Gignac

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L’Église Saint Martin

L’Église Saint Martin est inscrite aux Monuments historiques depuis 2004 (chœur roman et tour de défense)
Du XIIe au XVIIIe siècle, Gignac devient le siège d’un important archiprêtré à la tête de 55 paroisses. L’édifice, en grande partie roman, subit de multiples remaniements après la Guerre de Cent Ans et après les guerres de Religion. Il comporte une nef dont les collatéraux se poursuivent à l’est par une chapelle polygonale. Le chœur ouvert par trois baies en triplet forme le rez-de-chaussée de l’imposante tour de défense et de prestige jointe au XIIIe siècle à l’église romane. À l’ouest la façade est surmontée d’un clocher-mur (1714-1715). Au sud le portail inclut les éléments d’un portail du milieu du XIIe siècle. Chapiteaux, tailloirs et impostes portent un décor.

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Les Fontaines

Deux fontaines particulières : la fontaine romaine de La Quique, et la fontaine du Touron.

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Site de « la Pierre des Trois Évêques »

Le site de « la Pierre des Trois Évêques » se situe au point de rencontre de trois départements (Corrèze, Dordogne et Lot), de trois régions (Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées) et de trois communes (Estivals, Nadaillac et Gignac).

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La truffe

Le chêne-truffier a fait la fortune de la commune de 1890 à 1950. Grâce aux truffes, les familles ont pu construire de nombreuses maisons et granges en pierre calcaire. Aujourd’hui de nouvelles truffières voient le jour et un marché aux truffes a été recréé. Le cavage se pratique de novembre à mars soit avec un porc soit, de plus en plus, avec un chien.

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  1. Très belles photos. Franchement j’adore.

    Ta petite fille Adèle

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