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Marseille-le vieux port

Visite de Marseille

Marseille, porte de la Provence. Fondée en par des grecs (600 av. J.-C) venus de Phocée, est la doyenne des villes françaises et la deuxième, en importance, après Paris.

Chef-lieu de département des Bouches-du-Rhône, Marseille a toujours eu une réputation sulfureuse. Ville de passage à la culture très riche, c’est aussi la deuxième ville de France en termes de population.
Très connue pour sa pétanque, son soleil, sa bouillabaisse et son savon de Marseille, la ville est également une destination idéale pour passer un bon séjour et admirer ses monuments historiques et découvrir la richesse culturelle de la ville.

Les lieux phares de Marseille sont évidemment le Vieux Port encadré par les forts Saint Jean et Saint Nicolas, la canebière, la corniche où l’on déambule pour voir la grande bleue et ses îles, le quartier du Panier et bien sûr aussi, la Bonne Mère (Notre-Dame de la Garde) d’où il fait bon admirer l’ensemble de Marseille.

Le Vieux Port

Le Vieux-Port est le plus ancien port de Marseille, ainsi que le centre historique et culturel de la ville depuis sa fondation sur ce site durant l’Antiquité.

Depuis 26 siècles, le Vieux-Port est le théâtre prestigieux où se joue l’histoire de Marseille. Durant l’Antiquité et le Moyen Age, la ville grecque (Massalia), puis romaine (Massilia) et médiévale (Masiho) s’est développée sur la rive Nord puis vers le Sud au XVIIe siècle. Dès lors, l’entrée du port allait être gardée par deux forts, le fort Saint-Nicolas et le fort Saint-Jean.
Une des silhouettes symboles du Vieux-Port a notamment été le pont transbordeur, ouvrage métallique inauguré en 1905 entre les deux forts, mais malheureusement détruit après la guerre.
En 2013, le Vieux-Port a été rénové (accès au port plus facile, circulation réduite, création d’une ombrière par Norman Foster)et reste aujourd’hui le cœur névralgique de Marseille sous le regard bienveillant de Notre Dame de la Garde

On raconte également l’histoire de la fameuse sardine qui a bouché le port de Marseille. En réalité, c’est un trois-mâts français, la Sartine, qui, coulé par les anglais à l’entrée du port, l’a effectivement bouché. La déformation du nom du bâteau en a ainsi fait une histoire savoureuse.

Du Vieux-Port, on peut contempler les endroits les plus pittoresques de Marseille : le palais du Pharo, Notre Dame de la Garde, le quartier populaire du Panier. Il faut prendre le temps de profiter des alentours de ce lieu unique.

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l’Ombrière du Vieux Port

Cette  ombrière est  à la fois surprenante et attirante.

C’est un édifice qui supporte un miroir horizontal de 1000 m2 de surface à une hauteur de 6m.

Sa fonction est de faire de l’ombre et l’effet visuel est saisissant, car on se voit soi et ses voisins au-dessus de soi, quand on est dessous.

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Le marché aux poissons

Le marché aux poissons est un marché très typique à Marseille. si la poissonnière de Marseille a été souvent traitée d’une manière caricaturale notamment dans le cinéma, comme Honorine la poissonnière dans César de Marcel Pagnol qui est réputée crier pour vendre son poisson et avoir un accent très prononcé et des plus vulgaires, il n’en reste pas moins que ce marché qui se tient sur le quai du Vieux-Port est devenu une institution et un des derniers lieux où trouver du poisson frais et de qualité.

Chaque matin, les femmes des pêcheurs vendent la pêche du jour et continuent à interpeller les promeneurs pour leur proposer les poissons péchés dans la nuit (genre rougets, dorades et loups), qui sont pesés, vidés et écaillés sur place.

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Église Saint-Ferréol

Face au Vieux Port, au débouché de la rue République, se dresse la façade Renaissance de l’église Saint-Ferréol, dite aussi des Augustins, reconstruite en 1804.

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La Canebière

La Canebière, c’est un peu les Champs-Elysées de Marseille. C’est une avenue qui s’étend sur un kilomètre et qui part du vieux port pour arriver jusqu’à l’église des Réformés en passant devant plusieurs immeubles datant du dix-huitième siècle et classés monuments historiques. Depuis le dix-neuvième siècle, c’est une artère commerciale de renommée mondiale. Elle est devenue le symbole de Marseille. Elle tire son nom du provençal canabe signifiant chanvre sans doute en raison de l’installation de plusieurs échoppes de cordiers travaillant le chanvre.

La Canebière est devenue officiellement une avenue en 1666 sous Louis XIV mais ce n’est qu’au dix-huitième siècle qu’elle a été prolongée jusqu’au port.

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Le quartier du Panier

Le quartier du Panier : le vieux Marseille.

Le plus vieux quartier de Marseille est également un des plus visité.

Situé en plein cœur de la ville à deux pas du Vieux Port, c’est un témoignage permanent sur l’histoire mouvementée de l’antique Massalia.

Au coeur du plus vieux quartier de Marseille

C’est au nord de la calanque du Lacydon que les premiers marseillais ont édifiés la cité primitive. Celle-ci s’étendait sur trois buttes : la Butte St Laurent à l’ouest, la bute du Panier au centre et la butte des Carmes à l’est. Aujourd’hui plus connu sous le nom de quartier du Panier, à cause de l’auberge « Le Logis du Panier » qui a donné son nom à la rue, puis au quartier.

Longtemps cantonné aux zones délimitées par les remparts, au-delà desquelles il était interdit de construire, le quartier du Panier s’est construit un visage de ruelles ramassées et étroites avec de grandes pentes raides. D’où cet entassement poussé à son paroxysme de maisons tassées les unes à côté des autres. Le souci de l’espace explique cette apparence qui a rendu ce quartier si célèbre. L’image du Panier ce sont ces ruelles escarpées qui gravissent la colline parfois dans des pentes raides comme des échelles. La hauteur se traduit dans le patois des habitants de la ville qui parlent de « monter au Panier », ou a contrario de « descendre sur le port ». Les immeubles sont hauts, quatre à cinq étages, et obscurcissent des rues déjà fermées et sombres.  Les murailles sont maintenant détruites, mais le quartier du Panier a conservé son atmosphère unique, un condensé de la carte postale marseillaise qui a inspiré la série à succès « Plus belle la vie ».

Trois places typiques et conviviales aèrent légèrement ce quartier, la célèbre Place de Lenche (ancienne agora grecque) du nom d’une grande famille corse, les Linciu, qui firent construire un hôtel particulier à cet endroit. Cette place servant de lieu de rencontre et de marché est celle qui est située la plus en contrebas du quartier. Plus haut nous retrouvons la petite place de Lorette accessible par le passage du même nom situé à la rue de la République. Plus haut encore, la dernière et la plus cachée des places, j’ai nommé la place des Moulins. Complètement perchée au sommet de la butte, c’est un espace de tranquillité pour les habitants du quartier. Auparavant, cette place comportait de nombreux moulins qui étaient installés sur ce point le plus haut, d’où son nom. De nos jours, il reste encore un seul et dernier moulin dans le quartier. Elle a la fière allure d’un village provençal avec ses platanes et ses fontaines. On vient s’y retrouver et s’y détendre au frais et en toute tranquillité.

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Le fort Saint Jean

C’est le fort qui est sur la droite lorsqu’on fait face au Vieux Port. Il fait partie intégrante d’un complexe militaire indissociable de l’histoire de Marseille. Ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem au XII e siècle pendant les croisades, l’édifice servait de point de départ des troupes vers la Terre Sainte.

Le Fort Saint-Jean est l’un des plus vieux monuments de Marseille, il marque l’entrée du Vieux Port et offre un panorama exceptionnel sur la ville.

L’histoire du Fort Saint-Jean est marquée par sa perpétuelle construction, commencée au 12ème siècle et achevée au 17ème siècle. Le site a d’abord été occupé par la commanderie des Hospitaliers de Jérusalem qui s’en servait comme point de départ vers la Terre Sainte. À l’ancienne chapelle présente, ils ajoutent une église, un hôpital et le Palais du Commandeur.

Le 15ème siècle voit s’édifier la Tour Carré, également appelée Tour du Roi René en référence au comte de Provence qui voulait améliorer la défense du fort. Deux siècles plus tard, l’autre tour, la Tour Ronde, est construite et sert de tour de vigie. Elle est si haute qu’elle serait visible des navires de commerce à plus de 20 km de la rade de Marseille.

A l’entrée du Vieux Port, le MuCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée), à Marseille, est tout entier consacré aux cultures de l’Europe et de la méditerranée.

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Le fort Saint Nicolas

C’est celui qui est à gauche lorsqu’on fait face au Vieux Port. Le Fort Saint Nicolas est un édifice militaire servant non pas tant à protéger la ville contre les invasions, mais surtout à se protéger des marseillais et de leur esprit indépendant et rebelle.

Ainsi en 1660 suite à une série d’agitations politiques suivies de révoltes, Louis XIV ordonne l’envoi de troupes ainsi que la construction d’une citadelle « en l’endroit de la ville qui sera jugé le plus propre », c’est à dire permettre la surveillance de la ville mais aussi sa défense contre une attaque venant de la mer.

Tout au long du 18ème siècle, la citadelle abrite une garnison. Pendant la période de la Révolution, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires et ne sera restaurée qu’en 1834.

Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre, le Fort Saint-Nicolas a servi de prison. Parmi les quelques noms célèbres qui y « séjournèrent » on peut citer Jean Giono, qui évoque dans son roman « Noé » la cellule où il a été reclus vingt jours sans lumière, et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

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Le « Ferry Boat »

C’est au départ de l’Hôtel de Ville que le Ferry-boat, bateau cher à Marcel Pagnol, effectue plusieurs fois par jour la traversée du Vieux-Port de Marseille. Il est entré en service en juin 1880, inaugurant ainsi le célèbre trajet « Mairie-Place aux Huiles ».
En 2010, un ferry-boat plus écologique, à propulsion électro-solaire, a été mis en circulation. Aujourd’hui, les deux bateaux se partagent les traversées.

Avec ses 283 mètres de long, le Ferry Boat de Marseille est d’après les dires la plus petite traversée maritime du monde ! Cette particularité, et bien d’autres encore, l’ont rendu unique aux yeux des Marseillais tant est si bien que c’est en partie grâce à eux qu’il fonctionne encore aujourd’hui malgré le fait qu’il ait bien changé en 13 décennies d’existence.

Avant que le port de la Joliette ne devienne le port commercial de Marseille, le cœur de l’activité économique de la ville se trouvait au Vieux-Port. Sa traversée était donc très utile à cette époque et était assurée, de façon non réglementée, par d’anciennes barques de pêcheurs reconverties en navettes de transport de passagers. Parmi ces derniers, nombreux étaient des pêcheurs allant livrer à La Criée, des employés de mairie, des ouvriers des manufactures de la rue Sainte ou des membres du personnel hospitalier de l’Hôtel-Dieu qui avaient besoin de rejoindre l’une des deux rives depuis l’autre.

On retrouve le Ferry Boat  « César » dans « Marius » l’un des films culte de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol sorti en 1931. Une scène est en effet tournée en extérieur sur l’un des bateaux mouche de l’époque. On y voit Félix Escartefigue, le capitaine du « fériboîte » comme il le prononce lui-même, défendre avec ferveur son statut de marin. Le Ferry Boat « César » a lui aussi fait son apparition dans la trilogie, mais dans celle réalisée en 2013 par Daniel Auteuil.

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Le Quartier de l’Hôtel de Ville

Dès le 13ème siècle, l’Hôtel de Ville de Marseille se situe sur la rive droite du Vieux-Port. À l’époque, c’est la Maison de Ville, qui réunissait les marchands et les consuls de la ville. Le bâtiment que l’on connaît actuellement a été construit plus tard, au 17ème siècle.

Son architecture est inspirée des palais génois de l’époque. La façade est parée de nombreux apparats qui mettent en scène l’autorité municipale, car le bâtiment faisait face auparavant à l’Arsenal des Galères sur la rive opposée qui, lui, représentait l’autorité royale.

Par deux fois l’Hôtel de Ville a échappé à la destruction. D’abord pendant la Révolution lorsque des rumeurs affirment qu’il a servi de repaire aux fédéralistes. Puis pendant la Seconde Guerre mondiale : quand les autorités allemandes détruisent le quartier, l’Hôtel de Ville, lui, reste debout.

Aujourd’hui, de récents travaux d’aménagements ont agrandi le bâtiment ainsi que les abords. Un nouvel espace public de 20 000 m² voit le jour entre le Vieux Port et l’Hôtel Dieu devenant par la même la plus grande esplanade de la ville.

L’Hôtel de Ville se compose de deux corps de bâtiments : le bâtiment d’origine, le Pavillon Puget (côté port), relié par une arcade au Pavillon Bargemon (côté place). La façade du Pavillon Puget comporte deux ailes symétriques et un vaste balcon au premier étage. C’est d’ailleurs à ce niveau que se trouve actuellement le bureau du maire.

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La Corniche Kennedy

La Corniche : la mer au cœur de Marseille
Cette belle promenade dominant la mer depuis l’anse des Catalans jusqu’au Parc Balnéaire du Prado permet de découvrir de magnifiques points de vue sur les Iles Frioul et le Château d’If.

En 1848, on décide de créer une route en bord de mer afin de donner du travail aux nombreux chômeurs de l’époque, grâce aux Ateliers Municipaux et l’embauche de 8 000 ouvriers. Les travaux durent 15 ans.
La voie, large de 25 m, est ouverte en deux tronçons : le premier jusqu’à l’anse de la Fausse Monnaie et le second jusqu’au Pharo.
L’ouverture de la Corniche dans sa totalité sous le Second Empire est l’occasion pour la bourgeoisie marseillaise fortunée de faire construire de somptueuses villas.
Dès les années vingt, la Corniche devient un lieu de promenade très fréquenté par les Marseillais grâce à la ligne de tramway qui la desservait.
Aujourd’hui, la promenade fait 5 km de long. Elle a été réaménagée à la fin des années cinquante et baptisée Corniche J. F. Kennedy en 1963. Dressée en surplomb de la mer, on y remarque une immense pale d’hélice, sculpture réalisée par César, enfant de la ville, de 1971 en hommage aux rapatriés d’Afrique du Nord.
C’est aussi l’une des principales routes qui mènent aux calanques marseillaises.

En longeant la corniche, on découvre deux monuments célèbres: « La porte d’Orient et le « Mémorial des rapatriés d’Algérie » et au loin, on aperçoit le château d’If et l’archipel du Frioul.

Le Mémorial des rapatriés d’Algérie est en fait une immense hélice de bateau aux mensurations impressionnantes : 9 mètres de haut pour un poids de 20 tonnes ! Pourquoi une hélice de bateau ? Tout simplement pour symboliser la traversée de la Méditerranée que tous les Français d’Algérie, les « Pieds Noirs », ont dû effectuer en 1962 pour regagner Marseille et/ou la France après la déclaration d’indépendance de l’Algérie

le Monument aux morts de l’Armée d’Orient est un édifice majestueux qui surplombe la Méditerranée. Il offre un point de vue à couper le souffle sur la rade marseillaise. Il a été édifié édifié en hommage aux soldats d’Orient et des terres lointaines victimes de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

le Château d’If

C’est l’un des sites les plus visités de Marseille. Le Château d’If, situé à environ un mille nautique du Vieux-Port a été édifié au 16ème siècle par ordre de François Ier qui souhaitait qu’une forteresse protège l’accès au port. Car à cette époque, la ville est « la plus belle fenêtre du royaume de France en Méditerranée du Nord » et le roi ne voulait en aucun cas en être privé.

Aux prémices de la fin du 16ème siècle, la première forteresse royale de Marseille se transforme en prison d’État. Les cellules du rez-de-chaussée ne laissaient guère d’espoir de survie aux prisonniers, à peine 9 mois, du fait de leur promiscuité et de leur hygiène déplorable. Les plus riches pouvaient louer une cellule à l’étage supérieur, plus spacieuse et dotée généralement de fenêtres et de cheminées.

Si le Château d’If a enfermé entre ses murs des noms célèbres comme le commandant Jean-Baptise Chataud, accusé à tort d’avoir apporté la peste à Marseille en 1720, ou le Comte Mirabeau, c’est au personnage de fiction d’Alexandre Dumas qu’il doit sa notoriété mondiale. Car dans le roman, Edmond Dantès, qui deviendra le Comte de Monte-Carlo, y est enfermé pendant 14 ans avant de s’en évader.

l’archipel du Frioul

L’archipel du Frioul s’étend sur une superficie de 200 hectares le long d’une côte de 30 kilomètres et séparé de Marseille par environ 7 kilomètres. Au début des années 1970, il est racheté par la Ville de Marseille au ministère de la Défense et fait aujourd’hui partie du 7ème arrondissement. Théâtre d’une faune et d’une flore exceptionnelles, les îles du Frioul sont une destination idéale pour les passionnés de nature, d’histoire, de balades insolites, de baignade et d’activité nautiques.

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Le Vallon des Auffes : un port au charme authentique

A deux pas de la plage des catalans, pile en face de la statue aux héros de l’armée d’orient, se niche un petit village de pêcheurs.

Coincé entre deux falaises, résolument tourné vers la mer, le Vallon des Auffes offre l’image d’un temps qui se serait arrêté au temps de Pagnol.

Site unique, authentique, pittoresque, les adjectifs ne manquent pas pour décrire ce petit havre de paix à la fois si proche et si lointain de l’agitation du centre-ville.

Profondément lié à la mer et aux métiers de la pêche, jusqu’à son nom. Auffes vient de l’alfa (auffo en provençal) qui est un granulé servant à faire des cordages. Au XIX e siècle, les fabricants de cordage s’y étaient établis. Avec ses cabanons de pêcheurs très colorés, ses pointus (bateaux de pêche typiques marseillais), et ses restaurants aussi traditionnels que réputés, le Vallon des Auffes symbolise la « Dolce Vita » à la marseillaise.

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Basilique Notre Dame de la Garde

Notre Dame de la Garde

S’il fallait présenter Notre Dame de la Garde en quelques mots ce serait : plus de 800 ans de pèlerinage, 157 mètres de haut, une vue imprenable et le symbole de toute une ville.

Celle que l’on surnomme la Bonne Mère a connu trois vies. Construite pour la première fois en 1214 – à l’époque il s’agissait d’une petite chapelle -, elle fut reconstruite au XVème siècle avant d’être à nouveau détruite en 1853, pour laisser place à une plus grande basilique. L’objectif est alors d’avoir un lieu assez grand pour accueillir les pèlerins qui se font de plus en plus nombreux depuis l’apparition du choléra.

Un lieu militaire et religieux

En 1516, François Ier se rend à Marseille et rejoint sa mère et sa femme dans le sanctuaire de Notre Dame de la Garde. Il réalise le point faible de la ville : elle n’a pas de moyen de protection en cas d’attaque maritime. Conscient de l’endroit stratégique que représente la colline de la Garde, il décide d’y construire un fort et une base militaire. Il ordonna également la construction d’un fort sur l’île d’If, l’actuel Château d’If. Aujourd’hui encore, les restes de ce fort sont visibles. Et quand on se penche un peu plus près, on peut même remarquer l’écusson de François Ier : la fameuse salamandre !

Contrairement à ce que pourraient penser les visiteurs, Notre Dame de la Garde n’est pas une cathédrale mais une basilique. Ce chef d’œuvre d’inspiration byzantine a été réalisé par l’architecte Henry Espérandieu. A l’intérieur domine un style romano-byzantin avec des pierres décorées de mosaïques.

A son sommet, culminant à plus de 150 mètres, trône une magnifique statue de Marie, protectrice de la ville et de ses marins. De nombreux ex-votos viennent lui témoigner l’attachement des Marseillais et des gens de la mer.

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la Cité Radieuse de Le Corbusier

L’unité d’habitation de Marseille  connue sous le nom de Cité radieuse, « Le Corbusier » ou plus familièrement « La Maison du fada »  est une résidence édifiée entre 1947 et 1952 par l’architecte Le Corbusier (280 boulevard Michelet, 8e arrondissement de Marseille).

Bâtie sous forme de barre sur pilotis (en forme de piètements évasés) elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité, un « village vertical » appelé « Unité d’Habitation ».

La résidence compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures » (l’appartement « type » est en duplex) et d’un hôtel de 21 chambres.

En juin 2014 le gymnase sur le toit est reconverti en lieu d’exposition par le designer français Ora-ïto qui y installe une fondation artistique le MaMo (Marseille Modulor).

Depuis la terrasse de ce toit, on a un magnifique panorama sur la ville.

Le site est classé, avec 16 autres œuvres architecturales de Le Corbusier, au patrimoine mondial de l’ UNESCO en 2016.

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La Cathédrale de la Major

La Cathédrale de la Major de Marseille est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. Visible depuis la mer, les Marseillais l’appellent « la Major ». A ses pieds, les voûtes récemment rénovées sont désormais devenues le QG des Marseillais branchés grâce à des bars et restos très tendances

De son vrai nom Cathédrale Sainte-Marie Majeure, la Major est la seule cathédrale à avoir été édifiée en France au cours du 19ème siècle. Aucune cathédrale n’avait été construite dans le pays depuis deux siècles ! Ses dimensions sont comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome car elle se devait d’être digne de l’importance de la deuxième ville et premier port de l’Hexagone.

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Les Docks de Marseille

Les Docks sont devenus le bâtiment le plus branché et le plus attractif du nouveau quartier d’affaires de la Joliette. Ils constituent aujourd’hui un emblème fort du renouveau de la ville et de son dynamisme économique retrouvé grâce à ses nombreux commerces qui ont ouvert au public en octobre 2015 et aux sièges des grandes entreprises de la région qui s’y sont installés.

Son architecture industrielle ne vous laissera sans doute pas indifférent.

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Les quartiers nord de Marseille

Marseille est une ville dont la population actuelle s’est construite sur des vagues migratoires importantes successives, les trois plus importantes étant celles des Italiensà la fin du XIXe siècle, des Arméniens au début du XXe siècle, des Maghrébins et Comoriens dans la seconde moitié du XXe siècle.

Elle est une cité de migrations diverses, temporaires ou permanentes, ainsi qu’un lieu d’accueil et de passage pour de nombreux migrants et réfugiés.

Avec une histoire liée de près à celle de son port, Marseille, « ville-carrefour », est depuis ses origines une cité de transit, d’arrivée et de départ, une étape pour beaucoup de voyageurs quittant l’Europe ou y faisant escale.

La situation tragique dans laquelle se trouvent les quartiers nord de Marseille peut être aisément expliquée par l’observation de  l’état de cette zone. Immeubles vétustes, délabrés, insalubres.

L’enclavement des cités, l’absence de structures capables de prendre en charge les enfants et les adolescents en dehors de l’école, les nombreux quartiers délabrés, l’absence de vrais espaces culturels sont indirectement les responsables des délinquances de toute sorte qui s’y déroulent quotidiennement.

Quel contraste avec les beaux quartiers !

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Visite de Cassis

Cassis le village

Ce petit port de pêche, niché entre deux sites naturels exceptionnels (le célèbre massif des Calanques  et le majestueux Cap Canaille) offre aux visiteurs un aspect typiquement provençal.

La magie opère déjà sur la petite route qui mène au village et serpente entre vignobles et pinède. Le charme se révèle en parcourant les étroites ruelles et les places bordées de maisons de pêcheurs colorées.

Cassis marque à jamais le regard de ceux qui découvrent pour la première fois son port, ses bateaux, ses ruelles fleuries, sa bibliothèque, ses terrasses accueillantes, son château, et sa plage.

Comme l’a popularisé Frédéric Mistral le célèbre poète provençal : « Qui a vu Paris et pas Cassis, n’a rien vu ».

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Cassis l’Eglise St Michel

Officiellement inaugurée en 1875, l’église est consacrée à Saint Michel, à Notre Dame de la Mer et à Saint Roch.
C’est historiquement la troisième église construite à Cassis.
De style néo-roman à trois nefs elle est construite en pierre de Cassis. Longue de 32 m sur 18 m de large, elle dispose de 400 places assises.
Restaurée en 1958, sa coupole a récemment été remise en état.

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Cassis la bibliothèque

Cassis le château

Enceinte fortifiée du XIIIème au XIVème siècle, sans doute construite sur les vestiges d’un premier édifice du VIII ème siècle.
Le Castrum appartient depuis 1232 à la puissante famille des Baux, également propriétaire de la baronnie d’Aubagne et de la seigneurie de Roquefort.
C’est à l’intérieur de ce  » Castrum  » que s’est développé le Cassis médiéval qui cherchait à se protéger des invasions barbares et des brigands.
A la fin du XVème siècle, cette forteresse abrite plus de 250 habitants.

Prise d’assaut en 1524 par les troupes de Charles Quint, la Citadelle sera ensuite progressivement délaissée au profit du bourg en bordure de rivage et deviendra un fort militaire.
Vendu par les Domaines en 1896 et revendu à plusieurs reprises, le château est depuis lors une propriété privée, aménagée en chambres d’hôtes de luxe.

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Cassis le Port, la plage

Dans le cœur du village, on ne peut pas rater la plage de la Grande Mer. C’est une plage faite de sable, galets et graviers, familiale et grand public, facile d’accès. Surveillée et nettoyée, Elle offre une belle vue sur le château de Cassis.

Le port est blotti au fond d’une baie encadrée d’un côté par les roches blanches du massif des calanques, et de l’autre par la muraille ocre du cap Canaille,

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Cassis les Calanques

Le Parc National des Calanques s’étend sur plus de 20 km de long. Joyaux de la Provence et de la Méditerranée, il offre des paysages d’une grande richesse au travers d’une dizaine de calanques principales qui s’étalent depuis la ville de Marseille jusqu’à Cassis et enfin La Ciotat.

Ce Massif des Calanques est constitué de calcaire blanc de plus de 400 m d’épaisseur.

Des vallées marines se sont creusées, créant de véritables fjords miniatures, abritant parfois de magnifiques anses naturelles.

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Visite d’Aubagne

Aubagne Maison natale de Marcel Pagnol

C’est au 16, cours Barthélémy – immeuble cossu de l’époque, situé au cœur de la ville – que Marcel Pagnol a vu le jour un certain 28 février 1895 vers 17h. Le futur académicien y résida jusqu’à la rentrée scolaire 1897.

On peut aujourd’hui visiter la maison natale de l’enfant du pays, reconstituée en 2003 telle qu’à l’époque, avant de prendre le chemin des collines qui entourent la ville.

Une fois la porte ouverte, on découvre 130m2 du rez-de-chaussée retraçant avec la plume de l’écrivain les pages de ses souvenirs d’enfance.

A l’intérieur, deux espaces distincts. La reconstitution de l’appartement de l’instituteur sur la gauche : mobilier de l’époque, objets, ambiance, rien n’a été oublié. Et sur la droite : galerie de portraits de famille, exposition de photos et d’objets, lettres manuscrites. Tout un univers dédié à l’enfance du petit Marcel et ainsi, à ses souvenirs liés à Aubagne.

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Aubagne Le Petit Monde de Marcel Pagnol

Le « Petit monde de Marcel Pagnol » est une reconstitution du paysage des collines d’Aubagne, avec 200 santons mettant en scène des moments de la vie et de l’œuvre de Marcel Pagnol.

On reste admiratif devant cette immense crèche qui nous replonge dans l’univers de Marcel Pagnol : de ses souvenirs d’enfance, de ses Œuvres, de ses Films : « La Partie de Cartes », « Le Bar de la Marine », « La Femme du Boulanger », « Manon des Sources », « Topaze »…..etc

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