Voyage en Bretagne du Vendredi 27/09/24 au Mardi 01/10/24
Dinan
Dinan est une jolie ville médiévale, à ne pas confondre avec Dinard. En effet, Dinard se trouve en face de Saint-Malo, alors que Dinan est un peu plus dans les terres en remontant la Rance : c’est donc une ville fluviale.
Ce que nous avons particulièrement aimé à Dinan, c’est une ambiance médiévale avec ses nombreuses maisons de vieilles pierres à pans de bois, et ses remparts, on a l’impression de se promener à l’époque du Moyen Âge.
Dans le centre-ville, aux rues étroites et pavées, se succèdent les maisons à colombages typiques de la ville. La place des Cordeliers et des Merciers nous permet de profiter de cette magnifique architecture dinannaise.
Remarquablement préservés, les remparts de Dinan sont aujourd’hui les plus grands et les plus imposants de Bretagne, et constituent l’un des ensembles fortifiés parmi les plus exceptionnels de France.
Historiquement un cimetière paroissial, le « jardin anglais » a été tracé en 1852 en mémoire de la colonie britannique. Il est situé sur la partie haute des remparts derrière la basilique Saint Sauveur d’où se découvre le superbe panorama de la vallée de la Rance (le port, le viaduc, la rivière) vers la mer.
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St Malo
Saint-Malo est une commune française située dans le nord-est de la Bretagne, sur le littoral de la Manche dans le département d’Ille-et-Vilaine, sur la rive droite de l’estuaire de la Rance. C’est le port principal de la côte nord de Bretagne.
Pourquoi St Malo Cité Corsaire ?
Saint-Malo doit ce surnom à son passé prestigieux. Ce fut la plus grande cité corsaire durant les 16e et 17e siècles. Durant cette période faste, les corsaires, parmi lesquels le fameux Surcouf, et plusieurs armateurs malouins font fortune et font bâtir de splendides hôtels particuliers.
Au Moyen-Âge la cité corsaire était une île, reliée au continent par un banc de sable qui se découvrait à marée basse.
La digue a été construite à la fin du XIXè siècle pour protéger les dunes et construire des habitations.
Vous entrez dans la cité corsaire par la porte Saint-Vincent qui fut construite en 1708. Le château abrite la mairie de Saint-Malo. Il a été construit par Vauban, architecte du Roi, mais c’est l‘ingénieur Garangeau qui a suivi les travaux à Saint-Malo.
En suivant les petites rues, on trouve par exemple la rue Chateaubriand. C’est là qu’est né François René de Chateaubriand en 1768 par une nuit de tempête d’après la légende.
Par la suite on visite les remparts.
Les remparts de Saint-Malo, construits entre le 12e et le 18e siècle, sont parmi les plus célèbres et les mieux préservés de France. Comme ailleurs, ils servaient à protéger la ville contre les invasions, notamment des Anglais et des Hollandais. Bien que la ville elle-même ait été largement détruite lors de la seconde guerre mondiale (à 80% dans la partie intérieure) les remparts historiques, eux, ont survécu en grande partie. Cela tient à leur solidité et à leur construction robuste, conçue pour résister aux sièges et aux attaques à travers les siècles.
Depuis les remparts on peut admirer les différents îlots :
Le Grand Bé : Accessible à marée basse, cette île abrite le tombeau de François-René de Chateaubriand, célèbre écrivain et homme politique malouin.
Le Petit Bé : À quelques centaines de mètres du Grand Bé, le Petit Bé accueille un fort construit au 17e siècle par l’ingénieur militaire Vauban pour protéger la ville. Le fort est accessible à pied à marée basse.
Le Fort La Reine : Il est situé du côté de la Porte Saint-Thomas. Il fait partie intégrante des fortifications de la ville et a joué un rôle clé dans la défense de la ville au cours de son histoire. Il est directement accessible en se promenant sur les remparts.
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La Baie du Mont Saint Michel
Située entre la Bretagne et la péninsule normande du Cotentin, la Baie du Mont-Saint-Michel est recensée parmi les plus belles baies du monde. Elle s’étend des falaises de Champeaux (côte est) jusqu’à la pointe du Grouin à Cancale (côte ouest). La baie représente une superficie de 450km².
Théâtre des plus grandes marées d’Europe, elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Certaines années, le marnage (amplitude de marée) peut atteindre 15 mètres de hauteur d’eau.
Cet immense espace à marée basse laisse pêcheurs, chasseurs, ornithologues, promeneurs ou pèlerins s’y aventurer le temps d’une marée.
Cette baie regorge de dangers, parmi eux les fameux sables mouvants. Loin d’être légendaires, bon nombre de personnes y sont restées piégées.
Ici, la mer s’en va très loin mais remonte aussi très vite, à la vitesse légendaire du cheval au galop.
La baie regorge de richesses et d’une faune unique et sensible à la fois.
La pêche traditionnelle se pratique encore dans quelques rares pêcheries. On élève des barrages qui se composent de pieux de chêne et de branchages de bouleau, s’étendant sur 250 mètres et au bout desquels se trouve des nasses pour emprisonner les prises.
On peut y pêcher la crevette avec un havenet (Filet de pêche formant une poche, monté sur deux perches qui se croisent et sert à pêcher les crevettes en raclant les fonds sablonneux).
On y cultive des moules et des huitres.
Sur le plan cynégétique à l’approche de l’hiver, plus de 1500 espèces d’oiseaux différentes transitent à travers l’estuaire, revenant de leurs zones de nidifications dans les pays nordiques, pour rejoindre la Baie qui joue un rôle indispensable pour leur migration.
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Le Mont St Michel
Le Mont-Saint-Michel a la particularité d’être érigé sur un îlot rocheux, entouré d’une magnifique baie, théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale. Le Mont et sa baie sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est l’environnement maritime qui avait déterminé le choix des moines du Moyen Âge de s’installer à cet endroit précis et d’y bâtir ce qui allait devenir l’un des plus extraordinaires édifices de l’architecture religieuse. Aubert, évêque d’Avranches, en aurait fondé un sanctuaire sur le Mont-Tombe en 708, après trois apparitions successives de l’archange saint Michel.
Surplombant l’immensité de la baie, l’abbaye du Mont-Saint-Michel est le point d’orgue de la visite. Pour y accéder, un dédale d’escaliers et de ruelles médiévales où il fait bon se balader. Le village, protégé par des remparts édifiés du XIIe au XIVe siècles, abrite de charmantes maisons à pans de bois.
Cette église abbatiale est construite au sommet du rocher, elle culmine ainsi à 80m de hauteur et se compose d’une plateforme de 80m de longueur.
Cette prouesse a été rendue possible par l’ingéniosité des bâtisseurs du Moyen Âge, qui ont construit en amont tout autour du rocher quatre cryptes qui soutiennent l’édifice dominant.
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