Najac, 12270 Grand Site Midi-Pyrénées et plus beau Village de France
Najac est une commune française située à l’ouest du département de l’Aveyron dans la région Occitanie.
L’histoire du village
L’Histoire de Najac est liée aux grands événements de l’histoire de France : la Croisade contre les Albigeois, la guerre de 100 ans, les guerres de religions, la révolte des Croquants…
La forteresse médiévale, perchée au sommet, a été construite pour défendre le Rouergue. Le bourg castral s’est développé sur la colline au XIème siècle. Dès le XIIIème siècle, la ville s’est étendue vers l’est, avec ses faubourgs. Le Bourguet et le Barriou sont bâtis le long de la rue principale qui serpente la crête, et rejoignent la place du Barry et ses couverts. L’église Saint Jean, édifiée au XIIIème siècle, prolonge le village à l’ouest.
Aujourd’hui
Au Pays des Bastides, dans l’Aveyron en région Occitanie, Najac, classé parmi les « Plus Beaux Villages de France«, fait partie du «Pays d’Art et d’Histoire» des Bastides du Rouergue et depuis peu a obtenu le label « Grand Site Midi-Pyrénées » avec Villefranche de Rouergue. Situé à l’entrée des gorges sauvages de l’Aveyron, ce village s’étale sur un promontoire dominant la rivière de part et d’autre d’une longue rue unique dont le château fort occupe le point culminant.
Ce village conserve de nombreux édifices religieux, les vestiges de fortifications, des demeures médiévales à pans de bois et aux toits de lauzes, ainsi qu’une architecture traditionnelle de grande qualité.
Labels
Najac est reconnu et distingué par quatre labels :
Un des Plus Beaux Villages de France.
Grand Site de Midi-Pyrénées (en association avec Villefranche-de-Rouergue).
Pays et Villes d’Art et d’Histoire.
Station Verte.
En flânant dans le village on peut y découvrir :
La Place du Faubourg
Aménagée pour y développer des marchés, la place, longue et étroite, est bordée par deux rangées de maisons qui formaient un lotissement linéaire. Au sud, les maisons en pierre ou à pans de bois des XVème et XVIème siècles, alignées, se prolongent par des couverts sous lesquels étaient abritées les marchandises à vendre.
La Fontaine monolithe des Consuls (Monument historique, 1344)
Cette fontaine publique creusée dans un bloc monumental de granite, occupe la partie centrale du village. Une dédicace en latin rappelle la date de sa construction et les noms des consuls qui en furent les commanditaires. Les armes de Najac, un évêque bénissant,un roi portant la barbe, et des personnages aux figures énigmatiques en ornent le bassin.
Elle est classée depuis le 28 décembre 1910.
La Maison du Gouverneur (XIIIème, XIVème et XVème siècles)
Ancienne résidence affectée à l’administration royale, puis propriété de différentes familles nobles se livrant au négoce pendant la fin du Moyen Age, le bâtiment conserve d’importants vestiges architecturaux datant des XIIIème, XIVème et XVème siècles.
Le bâtiment est aujourd’hui en cours de restauration et d’aménagement.
La Maison du Sénéchal (XVème et XVIème siècles)
Construite au bas du château fort, cette demeure de la fin du Moyen Age, qui conserve des fenêtres à meneaux, une échauguette et les fragments d’une peinture murale, passe pour avoir été la résidence du sénéchal du Rouergue, à l’époque où Najac – alors peuplée d’environ 3000 âmes – était la capitale administrative et judiciaire de la province du Rouergue.
Le Château Royal
Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307.
Bien qu’inoccupé depuis de nombreuses années le château est encore très bien conservé.
L’ensemble est classé depuis le 3 juillet 1925.
La Porte de la Pique (XIIIème siècle)
Cet ouvrage défensif, contemporain du château fort édifié par Alphonse de Poitiers, faisait initialement partie de l’enceinte qui ceinturait la ville jusqu’au XVIIIème siècle. La porte, couverte par un arc en plein cintre, était surmontée par une chambre haute destinée à en défendre l’accès, et défendue par un assommoir permettant de pilonner d’éventuels assaillants.
L’Église Saint-Jean L’Évangéliste (XIIème siècle)
L’Église, qui adopte le style gothique languedocien, et dont les proportions sont monumentales, a été élevée à la demande des inquisiteurs dominicains grâce à la participation des habitants, dont plusieurs, suspectés d’hérésie, ont été condamnés au paiement d’une forte amende pour racheter leurs fautes.
L’architecture éminemment sobre de ce vaste ensemble de pierre, soutenu par d’énormes contreforts, est éclairée par des fenêtres constituées de dalles ajourées. La nef unique, large et haute, était adaptée au prêche, aux réunions publiques et à l’accueil des pèlerins qui pouvaient y contempler des reliques. Ces derniers recevaient l’hospitalité dans l’auberge Saint Jacques, située en face de l’église.
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