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St-Céré-Site
Saint-Céré : la ville

Saint-Céré est une commune française située dans le département du Lot en région Occitanie, dans la vallée de la Bave, affluent de la Dordogne  et en dessous de la colline de Saint-Laurent-les-Tours.

L’origine de Saint-Céré semble remonter à Sainte Spérie, née en 740, et morte martyre en l’an 760.

Spérie, fille du duc Sérénus, seigneur du castrum de Saint-Céré, fut martyrisée au 8ème siècle. Selon la légende, elle s’était vouée à Dieu et eut la tête tranchée par Elidius, le seigneur voisin, qu’elle refusait d’épouser. Saisissant sa tête dans ses mains, elle alla la laver au bord d’une source claire.  Son corps fut enterré dans la forêt voisine, où plus tard fut bâtie une chapelle dotée d’une crypte, pour protéger son tombeau. Cette chapelle fut remplacée au XIème siècle par une église romane, le village s’est constitué autour.

Au Moyen Âge, elle fit partie d’une châtellenie dépendante des comtes d’Auvergne puis des vicomtes de Turenne. La ville se développa dans la vallée, entre les différents bras de la Bave. Les foires et marchés prirent alors beaucoup d’ampleur. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les rues et places s’élargirent et les remparts furent démolis pour construire de grands hôtels particuliers. En 1611, face à de nombreuses crues dévastatrices, les consuls sollicitèrent l’ingénieur hollandais Van dan Dome pour creuser un réseau de canaux traversant et encerclant la ville, à l’emplacement des fossés. Ces canaux donnèrent à Saint-Céré le surnom de Petite Venise. Ils sont aujourd’hui peu visibles car ils furent recouverts au siècle dernier.

Saint-Céré : le tourisme

La ville mérite une visite  car il y a plusieurs sites intéressants à découvrir.

La découverte peut débuter par la place du Mercadial classée aux Monuments Historiques. Cette place, certainement plus petite au Moyen Âge, était dédiée aux marchés. Elle est entourée de belles maisons à colombages et notamment une maison de marchands du XVe siècle à l’angle de la rue de la République. En face, la maison des consuls du XVIe siècle est un hôtel particulier avec un étage à pans de bois et un rez-de-chaussée en pierre, autrefois occupé par des échoppes.

Un peu plus loin sur la place de l’Eglise Ste Spérie, se dresse la statue de Sainte Spérie.

Selon la légende, elle refusa d’épouser Elidius, seigneur de Loubressac, car elle s’était vouée à Dieu. De colère, il lui trancha la tête. Sainte Spérie, décapitée, prit alors sa tête dans ses mains et la lava à la source, à l’endroit où est désormais édifiée la crypte de l’église. Au Moyen Âge, une chapelle avait été construite en ce lieu qui attirait de nombreux pèlerins.

L’église Sainte-Spérie, d’origine romane, a subi de nombreuses transformations après la guerre de Cent ans. Le chœur se dresse au-dessus de l’ancienne crypte qui abrite les reliques de Sainte Spérie.

Dans ce chœur, un imposant retable (une construction verticale présentant des décors sculptés ou peints) achevé en 1714 mêle différents marbres, pierres calcaires et bois dorés polychromés et s’orne des statues des différents saints légendaires de l’église.

On peut aussi y admirer les voûtes de la nef et du chœur refaites entre 1692 et 1693  et de magnifiques vitraux  qui retracent la légende de Sainte Spérie.

A l’extérieur, l’imposant clocher-porche du XVIIIe siècle est édifié avec les pierres des anciens remparts.

De l’autre côté de la place, l’hôtel de Puymule est dominé par une grosse tour d’escalier. Il possède une porte et des fenêtres ornées d’arcs en accolade, typiques de la fin du XVe siècle.

La balade se poursuit rue Paramelle qui abrite l’une des plus anciennes maisons de la ville avec un chapiteau sculpté du XIIIe siècle.

Une passerelle enjambe ensuite le canal principal de la Bave. Le quai des Récollets tient son nom d’un couvent de pères franciscains réformés, appelés au XVIIe siècle pour lutter contre le Protestantisme. Un peu plus loin sur la berge subsiste la roue à aubes d’un ancien moulin.

De la ville, sur la colline,  on aperçoit le château de Saint-Laurent-les-Tours, avec ses deux tours carrées (XIIIe et XIVe siècles). Il est  situé à l’emplacement de l’ancien castrum. Il fût le Fief de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il abrita  ensuite l’artiste Jean Lurçat jusqu’à sa mort en 1966. Actuellement, il  est un atelier-musée consacré à ce grand créateur de magnifiques tapisseries.

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