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Château Puymartin

Château de Puymartin

Le château de Puymartin se situe dans la commune de Marquay, à proximité de Sarlat-la-Canéda (département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine).

Il est inscrit au titre des monuments historiques.

Entre Sarlat et les Eyzies le regard est attiré par les tours crénelées de Puymartin. Ce château construit au XIIème siècle (env. 1270) a été détruit pendant la guerre de Cent Ans (1358), et reconstruit vers 1450 par Radulphe de Saint-Clar qui l’a habité.

C’est à cette époque que naît la légende de la Dame Blanche. Cette légende retrace la vie de Thérèse de Saint-Clar qui fut emprisonnée dans la tour nord du Château par son mari jaloux, elle y mourut et y fut emmurée. Son fantôme s’est manifesté à plusieurs personnes. Peut-être ressentirez-vous sa présence en visitant le Château…

Le Château a traversé les siècles et a été restauré en partie au XIXème (vers 1890) par son descendant, le Marquis de Carbonnier de Marzac, ancêtre de la famille actuelle : de Montbron. C’est en cela que Puymartin conserve des biens de famille, mobilier, tapisseries, peintures et un Cabinet Mythologique unique en Périgord.

Voir les photos ci-dessous :
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La petite chapelle

La visite commence par la chapelle qui se trouve juste à droite en rentrant par la grande porte.
Elle a été profondément restaurée au XIXe siècle : on peut y admirer deux belles statues en pierre polychrome découvertes dans les douves du château lors des restaurations : on suppose qu’elles avaient été cachées là lors des guerres de religions au XVIe siècle. Cette chapelle n’est utilisée qu’une fois par an, lors de la célébration du 15 août pour la messe de l’Assomption (messe privée).

La cour Saint-Louis

Un bel escalier du XVIIe siècle permet d’y accéder. Elle est nommée ainsi en raison de la statue de Saint-Louis qui la domine, placée au XIXe siècle selon le désir du propriétaire de l’époque, catholique et royaliste.
Deux portes Renaissance avec fenêtres à meneaux à gauche et à droite dans cette cour. A droite et en bas de la statue une arquebusière permettant de riposter contre les ennemis .

La chambre d’honneur

C’était la chambre pour recevoir les invités. Le lit est un lit à colonnes (et non à baldaquins car il n’est pas accroché au plafond : on peut le déplacer dans la pièce). Les tapisseries sont de la manufacture d’Aubusson et datent du XVIIIe siècle : ce sont des « verdures ».
Une belle commode Régence (1720, entre Louis XIV et Louis XV) et une coiffeuse Louis XVI (1780) en marqueterie ornent aussi cette pièce. Au XVIIe siècle, les poutres et les cheminées ont été peintes en trompe-l’œil : sur la cheminée, un tableau datant de 1671 : il montrait à l’origine Danaé, recevant la pluie d’or lancée par Zeus ou Jupiter.

La Grande Salle

Appelée aussi « salle des tapisseries », elle a été ornée de ces belles tapisseries flamandes du XVIIe au XIXe (elles ont été adaptées à cette pièce alors qu’elles étaient auparavant roulées dans les greniers) par celui qui a restauré le château. Elles sont une allégorie à la Guerre de Troie : ainsi l’une montre le fameux cheval de Troie, une autre la ville de Troie en flammes, et la plus grande présente l’enlèvement d’Hélène par Pâris.

Le plafond à la française date du XVIIe siècle, comme les peintures et le tableau sur la cheminée.

Le tableau sur la cheminée représente Vénus (ou Aphrodite) sur son char avec Eros (dieu de l’amour, sur ses genoux). Suivie par ses trois plus célèbres amants : Mars (dieu de la guerre), Bacchus ou Dionysos (dieu du vin et des plaisirs), et Vulcain ou Héphaïstos (dieu du feu et des forgerons). Au premier plan, le vieil homme couché est Chronos (dieu du temps). Il y a une morale, une maxime pour ce tableau : « Le temps fait passer l’amour ».
Au-dessous les boiseries peintes du XVIIe masquent une cheminée en pierre du XVe siècle.

Le mobilier, comme pour les autres pièces du château, a été apporté par la famille au cours des siècles : les quatre fauteuils, le canapé et la petite table sont de style et d’époque Louis XIII. L’autre petite table a été faite au XIXe comme la grande table sur laquelle on peut voir une belle faïence de Nevers du XIXe siècle.

Le secrétaire a été fait vers 1775 par un ébéniste nommé Bonnemain (il a laissé son estampille sur le meuble) : c’est un meuble de transition entre Louix XV et Louis XVI ; il est en marqueterie incrustée de bois de rose et de violette (des bois exotiques précieux). Quant au coffre, il est plus austère. Il est Renaissance (époque et style Henri II). Le piano est un piano Forte 1850 encadré par deux colonnes torsadées du XVIIe.

La salle des gardes

De cette pièce partaient les chemins de ronde, elle est dans le corps de logis et permet de communiquer de la tour Sud du XVe à la tour Nord du XIIIe. Remarquez ces poutres en arête de poisson ou toile d’araignée et la cheminée du XVe qui a été murée.

La célèbre légende de la Dame blanche

A côté de la salle des gardes, on découvre la pièce située dans la tour nord, où  un drame s’est joué.

La légende de la Dame Blanche retrace la vie de Thérèse de Saint-Clar qui fut emprisonnée dans cette tour.

En effet au XVIe siècle, Thérèse de Saint-Clar, surprise, par son époux de retour de guerre, dans les bras de son amant fut emprisonnée ici.

Son mari jaloux tua l’amant (un jeune chevalier du voisinage) et l’épouse infidèle fut emprisonnée là durant une quinzaine d’années. La porte fut murée, par la petite trappe on lui apportait sa nourriture, elle dormait sur une mauvaise paillasse, dans ce petit recoin, et la cheminée lui permettait de se chauffer et de faire sa cuisine, de plus il y avait deux barreaux à sa fenêtre pour l’empêcher de s’échapper.

A sa mort, elle ne quitta pas cette pièce, car son corps fut emmuré là et depuis une légende dit que Thérèse reviendrait hanter le château le soir aux environs de minuit : elle se promènerait dans l’escalier, dans sa pièce et sur les chemins de ronde.

C’est le fantôme de la Dame Blanche et des habitants du château disent même l’avoir rencontrée ….

Le grenier

La curiosité du grenier, c’est sa charpente en forme de carène de bateau renversée et sa couverture en lauzes.

La Salle Basse

C’est en quelque sorte le musée du château avec des tapisseries, des meubles et des portraits de famille.

Un dernier tour dans ce magnifique château riche d’histoire, très bien restauré, très bien meublé et très bien entretenu.